Jeudi soir dernier, à 20h, sur le quai du RER, j’ai reçu un coup de fil du peintre qui me demandait s’il pouvait commencer le chantier le lendemain vendredi ou alors dans 10 jours ! Chats échaudés craignant l’eau froide, on se dit qu’on ferait peut-être bien de dire oui, histoire d’être sûr que la peinture sera finie lorsque le cuisiniste débarquera fin février, même si :
- La maison ne chauffe que depuis 2 petits jours, et encore, avec la moitié des radiateurs seulement
- On n’a rien préparé de ce qu’on devait préparer avant l’arrivée des peintres (genre démonter les cache-prises et les poignées de porte, reboucher quelques trous, etc.)
- On n’a pas encore de WC
Le dernier point peut sembler incongru à ce stade des travaux, mais comme on veut mettre des WC suspendus, il faut faire un habillage, joli de préférence, et donc pour bien faire avec la peinture de la pièce etc.
Alors on dit « banco » au peintre pour le lendemain, on est flexible, on s’adapte et on tente, sûrs de nous, de monter au moins le WC suspendu du rez-de-chaussée pendant le week-end. Même pas peur !
On passe les garnements qui mettent un peu le bazar partout, les quelques allers-retours nécessaires pour aller chercher des outils et des matériaux, les tuyaux de PVC qui s’emboitent plus ou moins bien (et bizarrement pas là où on pense que ça bloquera), bref le genre de truc qui fait bien gagner du temps quand on est pressés. Au final, donc, dimanche soir, on est totalement à la rue. On boucle vite fait la protection des escaliers (en fait, que le dessous, parce qu’il faut être deux), on part dîner au resto à l’arrache et on en profite pour perdre l’appareil photo de Matthieu et la cagoule de Valentin, et je retourne à la maison finir les WC vers 21h. Là, ça se passe pas mal, je finis par monter mon PVC, le bâti est bien fixé costaud et tout, et là, le drame : le flexible qui doit amener l’eau au réservoir est trop court (pas qu’un peu, genre il manque 40 cm car il faut le faire remonter tout en haut du bâti) et le collier qui est dessus pas au bon diamètre !!
Bref, dégoûté, je démonte tout, je me lance dans le plâtre pour boucher les derniers trous, finir de protéger l’escalier et de ranger notre bazar familial qu’on a commencé à ramener. Et à force de travailler, de porter des trucs lourds sur 2 étages (quelle bonne idée, ces combles !), j’ai mal au dos !!
Donc flexible, oui, mais en fait non.