Marie-Galante (2/2)

Il est l'heure d'aller déjeuner, et là on réalise qu'on a vraiment bien fait de suivre le car, car l'adresse du restaurant aurait été introuvable autrement. Et ça aurait été dommage de ne pas le trouver, car le repas y est très bon : on peut y gouter différentes spécialités que l'on ne trouve pas toujours dans les restaurants : békélé en entrée (tripes de boeuf, banane légume, fruit à pain, boulettes de farine), une darne de daurade avec un gratin de fruit à pain, et en dessert un flan coco.

Après déjeuner nous allons visiter une fabrique de farine de manioc : on y voit le matériel utilisé pour préparer la farine, et on peut goûter de la farine mélangée à un peu de sel ou à du sucre de canne.

On rejoint ensuite un moulin qui a été rénové. On a croisé beaucoup de moulins en chemin, mais ils sont généralement en ruine.

La fin de la journée à Marie-Galante est un peu décevante : on n'arrive pas à trouver la route menant aux falaises du nord de l'île, puis on galère pour trouver la plage. On décide donc de retourner à l'embarcadère, il ne faut pas être en retard pour prendre le bateau. La traversée du retour est sans encombre et plus calme que l'aller.

Une fois de retour à l'hôtel nous pouvons ENFIN mettre nos maillots de bain et prendre notre premier bain, alors que la nuit tombe. Ca fait du bien de se relaxer après une bonne journée. Nous sommes ensuite conviés à un pot de l'amitié avec le personnel et la patronne de l'hôtel. Ils nous font goûter Ti'punch et Planteurs dans une ambiance très sympatique. Nous décidons de rester dîner à l'hôtel : assiette antillaise (accras, christophine, coquille de poisson, boudin antillais) et pudding au rhum vieux. La fin du repas est difficile, avec le décallage horaire et le réveil très tôt le matin, on tombe de fatigue...