Mysore
Lundi 30 décembre 2002
Nous nous rendons à Mysore avec des amis des parents de Guillaume. Tout d'abord, nous nous rendons à Srirangapatna pour visiter une mosquée et le mausolée de Tippou Sahib, sultan qui dominait toute la moitié sud de l'Inde au 18ème siècle. Les femmes doivent rester à la porte de la mosquée pour prier.
A Srirangapatna se trouve également le palais d'hiver de Tippou Sahib. Quand nous observons les œuvres d'art, nous constatons avec amusement que la principale animation du moment c'est notre présence. De nombreux enfants sont en visite (vraisemblablement promenade scolaire), et ils n'ont semble-t-il pas l'habitude de voir des occidentaux.
Nous reprenons la route pour aller déjeuner dans le palais d'été du Maharadjah de Mysore transformé en hôtel de luxe. L'hôtel est effectivement grandiose (la suite royale fait quelque chose comme 6 000 euros la nuit). Du coup, on craint beaucoup pour le prix du repas. Tous comptes faits, il nous en coûtera quelque chose comme 5 euros par personne pour un repas plus que satisfaisant.
Enfin, Mysore Palace : on visite le palais avec un guide pour aller plus vite car on est juste à l'heure. Il fait déjà nuit quand on sort. Les photos sont interdites à l'intérieur, c'est dommage car le style est totalement délirant : vive la folie des grandeurs, avec marbres rares provenant de partout à travers le monde, portes en argent massif ou trône en or massif de 800 kg que portaient les éléphants du Maharadjah. Le palais actuel (dont l'architecte est l'anglais Henry Irwin) a été construit en 1897 en 15 ans pour la modique somme de 70 000 euros, pour remplacer le l'ancien palais en bois détruit dans un incendie. Pour la visite, il est nécessaire de se déchausser.
Retour à Bangalore assez tard (la route est longue, et en Inde, difficile de dépasser les 60 km/h sur les routes), avec quelques bonnes frayeurs.
Le soir on dîne dans un pub avec toutes les amies d'Arshia. Quand on sort, on retrouve notre chauffeur endormi dans la voiture, et impossible de le réveiller. On doit le secouer et parler super fort, mais finalement c'est seulement avec le klaxon qu'on arrive à le faire émerger. Alors, forcément, on a un peu peur qu'il reprenne le volant à peine réveillé, mais on rentre quand même indemnes.